N°21
Octobre 2004
Le Courrier
de l' AFDECE
Association Française pour le Développement
de l’Education Comparée et des Echanges
Paris : CIEP : contact :
fleury@ciep.frSite de l'ADECE : HTTP://adece.u-strasbg.fr
Éditorial
Le bilan de l’année dernière tel que nous l’avons dressé lors de notre assemblée générale de juillet n’était pas celui que j’aurais aimé vous présenter. Certes la journée d’étude du 27 mars a été, de l’avis même de ceux qui y ont participé, un succès, mais notre association ne peut se contenter de manifester en une seule occasion son existence. En raison des charges qui ont pesé sur certains d’entre nous, le bureau n’a pas rendu à l’AFDECE le dynamisme de ses origines et pas inscrit son action, comme il le souhaitait , dans une durée féconde. Dans cette mesure, votre président est le premier à battre sa coulpe.
Certes le nombre de nos adhérents a doublé, mais il s’agissait d’abord pour les nouveaux membres de participer à la journée d’étude. Pour le reste, nous restons sur notre désir d’animer de façon constante le réseau de ceux qui s’intéressent en France et hors de nos frontières à l’éducation comparée et aux échanges. Dans cette perspective, l’année qui commence nous verra apporter un soin particulier aux relations avec notre « public », qu’il s’agisse des universitaires dont la réflexion nous est précieuse ou des collègues dont l’expérience sur le terrain nous est indispensable. Nous allons veiller à ce que le bulletin paraisse régulièrement toutes les 6 semaines et aimerions qu’il devienne un véritable lieu d’échanges entre vous et nous et de vous à vous. C’est aussi dans cet esprit que nous allons faire en sorte de vous présenter un site irréprochable, sur lequel nous aimerions aussi que vous vous prononciez.
Dans le dernier bulletin, j’avais évoqué la participation de l’AFDECE au congrès mondial des associations d’éducation comparée qui se déroulera à Cuba du 25 au 29 octobre prochain. Voilà notre association pleinement reconnue au plan international et la voix dont elle disposera en la circonstance aura le même poids que celle des autres associations de par le monde. Quatre membres du bureau, dont vous pourrez lire le résumé de la communication, et deux adhérents partiront pour La Havane et participeront aux différents ateliers. En tout état de cause, nous ne pouvons que nous réjouir de l’occasion exceptionnelle qui nous est donnée de rencontrer des collègues d’horizons si divers.
Enfin, le chantier de notre 4e journée est ouvert. Prévue le samedi 2 avril 2005 au CIEP, elle traitera de la rencontre, sur les thèmes qui nous préoccupent , des deux Europe. Danielle Lavollée en assurera la conduite, comme l’a fait en 2004, avec la réussite que l’on sait, Dominique Ulma et la préparation de cette journée constituera, dès le retour de Cuba, une part importante de nos activités dont vous entendrez abondamment parler.
Il me reste à vous remercier de votre fidélité et à vous réitérer notre désir d’avoir avec vous tous un contact plus régulier, plus constant. Vous êtes en droit d’être exigeants ; nous aimerions que vous manifestiez cette exigence chaque fois qu’il vous paraîtra opportun de le faire. Bonne année scolaire et universitaire à tous. Nos pensées les plus cordiales vous accompagnent.
VIE DE l’ASSOCIATION
Assemblée Générale de l’AFDECE du 15 juillet 2004
Présents : Alain Fleury, Dominique Groux, Elisabeth Regnault, Pierre Lowy, Danielle Lavollée, Brigitte Trubert, Dominique Ulma, Marie-Laure Jurado, Bernard Jabin
1. / Rapport d’activité 2003/2004 :
Introduction du président qui regrette que les choses ne se soient pas passées d’une façon aussi satisfaisante qu’il l’aurait souhaité. Lui-même, en raison d’engagements professionnels lourds, n’a pas été aussi disponible qu’il l’eût fallu.
Un objectif essentiel de ce bureau était (et reste) que l’AFDECE retrouve le dynamisme de ses origines.
La 3e journée d’étude du 27 mars qui portait sur « l’Europe : objet d ‘enseignement » a été un succès. Outre sa qualité reconnue par l’ensemble des participants, elle a permis d’augmenter le nombre de nos adhérents qui passe de 30 à 62. Les actes en seront publiés à la rentrée.
Mais le fichier des adhérents n’est toujours pas opérationnel, faute d’avoir été mis à jour ; le site n’est pas à jour et nos archives pas encore consignées dans le cahier ad hoc.
Nous n’avons pas avancé dans notre perspective de créer et développer dans d’autres pays des relais de notre association. Le congrès de La Havane peut être une occasion de le faire..
A ce propos, un bulletin spécial Cuba est prévu à la rentrée pour marquer le 12e congrès mondial des associations d’Education Comparée du 25 au 29 octobre 2004. Représenteront l’AFDECE D.Groux, D.Lavollée, E.Regnault, V.Pugibet, J.Pain et H.Cellier. L’association prendra en charge, pour chacun, 100 euros des frais d’inscription.
Concernant la conception du bulletin dont la diffusion cette année n’a pas été assez rigoureuse, il est envisagé qu’il soit de format plus petit et plus fréquent : ¼ de page comportant - un éditorial, des articles de réflexion, des informations ( manifestations, colloques et publications ) ; bimestriel ou toutes les six semaines.
Le rapport d’activité est approuvé à l’unanimité, moins une voix d’abstention.
2. / Rapport financier du 24 novembre 2003 au 15 juillet 2004
Le Trésorier rend compte d’un solde positif, en raison en particulier des nouvelles adhésions et du partenariat du CIEP dans l’organisation de la journée d’étude.
Il souhaite clore les comptes à la BNP pour en ouvrir un autre à la CASDEN dont les conditions sont plus avantageuses.
La présentation du budget 2004-2005 est l’occasion de proposer que l’adhésion passe de 31 euros à 35 euros, un tarif étudiant de 10 euros et un plancher de cotisation pour les membres bienfaiteurs à 50 euros.
Dans la mesure où tous les comptes de la gestion précédente n’ont pas encore été apurés, une AG financière, prévue le 8 mars 2005, arrêtera le bilan définitif 2004.
Le rapport financier et les diverses propositions sont adoptés à l’unanimité.
3. / Perspectives et projets 2004/2005
A.Fleury, à la retraite, continuera d’assumer la présidence et D.Groux part en Allemagne comme attachée universitaire D.Lavollée est chargée de suivre plus spécialement les affaires européennes.
Bernard Jabin souhaite intégrer le bureau pour représenter l’enseignement élémentaire.
Dans la mesure du possible, les prochaines réunions du bureau se tiendront une fois par mois à Nanterre ou au CIEP.
La prochaine journée AFDECE est prévue au printemps 2005. Thème proposé : la rencontre des Europes , sous la coordination de D.Lavollée. La présence à Berlin de D. Groux et notre partenariat avec l’OFAJ pourraient être l’occasion d’une double manifestation .
D. Ulma est chargée de la mettre à jour la plaquette de présentation de l’AFDECE, en offrant la possibilité d’une adhésion électronique.
Réunion de bureau au C.I.E.P. de Sévres
Samedi 18 septembre 2004
Personnes présentes :
D. Lavollée, E. Regnault, D.Ulma, A. Fleury, P. Lowy
B. Jabin n’a pu arriver qu’in extremis ; D. Groux et M.L. Jurado, étaient excusées
Alain Fleury, président met les questions suivantes à l’ordre du jour :
1- La comptabilité
2- Le bulletin de l’AFDECE
3- Le fichier des adhérents
4- La « délinquance virtuelle » sur le compte de l’association
5- Le site AFDECE et sa mise à jour
6- Les Actes de la 3ème journée AFDECE
7- La plaquette
8- Représentation de l’AFDECE à Sofia, Bulgarie
9- Cuba
10- La 4eme journée AFDECE
11- Dates des prochaines réunions
1- La comptabilité
Le trésorier, Pierre Lowy signale :
Ø
son rendez-vous à la banque CASDEN pour ouvrir le nouveau compte de l’association (P.L)Ø
la récupération du reliquat du chèque perdu pour l’adhésion au congrès d’éducation comparée, soit 82, 50 euros (P.L)Ø
la position du compte au 31 juillet 2004 : 1243, 28 euros (P.L)Ø
la fermeture du compte épargne à la BNP et la récupération de l’argent, soit environ 40 euros qui seront reversés sur le nouveau compte courant de la BNP (E.R)Le bureau décide de prendre en charge le billet de train et la couchette d’Elisabeth Regnault venue de Strasbourg pour la réunion de bureau
2- Le bulletin de l’AFDECE
Elisabeth fait remarquer que faire un bulletin AFDECE de 4 pages n’est pas facile en raison de l’abondance des informations dont elle doit tirer une sélection.
Sa proposition d’ un bulletin toutes les 6 semaines qui prendra prioritairement en compte les urgences de l’actualité est acceptée.
D’autre part, chaque bulletin annoncera dorénavant la prochaine réunion de bureau dont le compte rendu sera donné dans le bulletin suivant.
Le premier bulletin de l’année traitera du Congrès et comportera :
Ø
un éditorial de rentréeØ
un résumé en français des articles des 4 participants AFDECE à CubaØ
La Vie de l’association avec le compte rendu de l’Assemblée générale de juilllet.3- Le fichier des adhérents
Le fichier réalisé par Marie Laure Jurado et contenant les adresses emails des nouveaux adhérents est pratiquement terminé Elisabeth comparera son fichier de diffusion et celui de Marie-Laure, afin qu’il ne reste qu’un fichier remis à jour.
4- La « délinquance virtuelle » sur le compte de l’association
Bouygues ayant laissé ouvrir frauduleusement un compte au nom de l’association (par un non-adhérent), Elisabeth a porté plainte et les sommes prélevées indûment devraient être récupérées.
5- Le site AFDECE et sa mise à jour
Le site continue d’être hébergé à l’Université Louis Pasteur de Strasbourg et mis à jour par Elisabeth Regnault.
6- Les Actes de la 3eme journée AFDECE
Dominique Ulma signale :
Ø
les Actes de la 3eme journée AFEDECE sont pratiquement prêtsØ
il ne manque plus que 3 communicationsØ
les trois derniers contributeurs vont être relancésØ
le texte va être réexpédié pour relecture finaleØ
le prêt à cliché sera ensuite soumis à Dominique Groux (directrice de la collection).Ø
elle signera ensuite le contrat avec L’Harmattan7- La nouvelle plaquette
Peu de modification par rapport à la version précédente. Concernant les membres du Conseil d’administration , il a été décidé que les non-adhérents n’en feraient plus partie, après que les plus proches de l’association auront été de nouveau sollicités.
8- Représentation de l’AFDECE à la conférence de Sofia, Bulgarie
Alain signale la 3eme Conférence internationale d’Education comparée du 18 au 22 avril 2005 à Sofia sur le thème de la formation des maîtres. Il serait souhaitable que l’AFDECE prenne des contacts nécessaires et envisage d’être représentée.
9- Congrès de Cuba
1- L’AFDECE prendra en charge 100 euros de frais d’inscription pour chacun des 4 participants AFDECE au Congrès : D. Groux, D. Lavollée, E. Regnault et le 4eme participant qui reste à confirmer:
2- Sont nécessaires : un visa de tourisme, 25 dollars à la douane, des espèces en dollars. A la demande, un lettre d’invitation peut être envoyée par l’Association mondiale.
3-l’AFDECE participera à l’élection du président du Conseil Mondial ; comme chaque association, elle dispose d’une voix.
4-Il n’y aura pas, comme cela avait été un moment envisagé, de symposium AFDECE en français. Les participants seront répartis dans les différents ateliers. Il leur appartient de vérifier s’ils sont bien tous inscrits
5-Comme cela a été annoncé plus haut, le premier bulletin de l’année sera essentiellement consacré au congrès.
10- La 4eme journée AFDECE
La 4eme journée AFDECE est fixée au samedi 2 avril 2005 et portera sur la rencontre des Europes autour des thèmes qui nous préoccupent.
11- Dates des prochaines réunions AFDECE
Ø
Mardi 5 octobre 2004, 20 heures, à l’Université de Nanterre :objet :
-
Préparation du Congrès de Cuba-
Echanges sur le projet de la 4eme journée : contenu, texte, thèmes, intervenants. La forme des journées de travail précédentes sera conservéeØ
Mardi 9 novembre 2004, 20 heures, à l’Université de Nanterre : Bilan de CubaØ
Mardi 14 décembre 2004, 18 heures au C.I.E.P. à Sévres : préparation de la 4éme journée AFDECE: appels à communication, contacts, échéancier.Au 31. janvier 2005, réponses aux offres de communication
Ø
Mardi 8 février, 20 heures à Nanterre : préparation de la 4me journée AFDECEØ
Mardi 8 mars, 20heures, Nanterre : préparation de la 4me journée AFDECEØ
Samedi 2 avril au C.I.E.P. : 4eme journée de travail de l’AFDECE12- Divers
Dominique, qui est maintenant en poste en Allemagne, a évoqué la possibilité d’organiser à Berlin un Congrès d’éducation comparée sous l’égide de l’Ambassade de France. Sa problématique porterait sur l’enquête internationale PISA, l’expertise internationale et les politiques nationales d’évaluation.
Ce congrès pourrait se dérouler du 1er au 15 juillet et comporter une ½ journée AFDECE avec un symposium.
L’adhésion à l’AFDECE pourra se faire dorénavant en ligne.
L’association reste hébergée au C.I.E.P.
Ce premier bureau de l’année a été suivi d’un déjeuner aussi cordial que sportif
Communications des membres de l’AFDECE
Au Congrès mondial d’Education Comparée à Cuba
La Havane du 25 au 29 octobre 2004
Responsable du symposium AFDECE : Dominique Groux, présidente d’honneur de l’AFDECE
1. / Mobilités et justice sociale dans l’éducation et la formation
Intervenants : Dominique ULMA, docteur en sciences de l’éducation et Danielle LAVOLLEE, doctorante, membres du bureau de l’AFDECE, Laboratoire CRISE, Université de Paris 10 Nanterre, France.
En matière de mobilités européennes et internationales, les institutions d’éducation et de formation ne contribuent-elles pas à une reproduction culturelle et sociale au lieu de favoriser la démocratisation et la diffusion de nouvelles expériences ?
Partant de constats empiriques, une première enquête réalisée auprès de candidats à un séjour de mobilité européenne dans le cadre du programme Erasmus (durée de trois mois) en formation initiale des enseignants en France tentera de montrer quel est le profil des candidats, et de déterminer le rôle de l’expérience de mobilité antérieurement acquise dans la motivation au départ, et ce alors que les critères économiques sont en principe aplanis du fait du statut de fonctionnaires stagiaires de ces futurs enseignants français.
Une seconde enquête menée auprès d’élèves du secondaire en France et en Allemagne participant à des projets européens et internationaux s’efforcera de mettre en évidence le rôle de l’expérience des mobilités acquise dès le plus jeune âge et de montrer en quoi elle contribue à forger une culture des échanges, une identité ouverte à l’altérité, curieuse, prédisposant ainsi à la mobilité transnationale.
Le croisement de ces deux études menées dans le secondaire en Allemagne et en France et en formation initiale des maîtres en France devrait permettre de dégager des axes de réflexion s’appuyant sur des exemples concrets et de faire des propositions pour intégrer davantage la notion de justice sociale dans les mobilités.
2. Nouvelles technologies et démocratisation des échanges éducatifs : de nouveaux défis européens et internationaux
Intervenantes : Danielle LAVOLLEE et Brigitte TRUBERT, doctorantes, membres du bureau de l’AFDECE, Laboratoire CRISE, Université de Paris 10 Nanterre, France.
Notre contribution s’inscrit dans le cadre de recherches-actions intégrant le développement des échanges éducatifs physiques et virtuels et une plus grande démocratisation. Elle s’appuie sur des expériences mises en place au niveau de l’enseignement secondaire dans le cadre de projets européens et internationaux.
Dans une première étude, nous présenterons des mobilités physiques européennes et internationales réalisées dans notre lycée. Nous tenterons de mettre en évidence quels sont les apports de ces mobilités physiques, nous rechercherons en quoi elles se démocratisent, puis nous les comparerons aux mobilités virtuelles observées dans une seconde étude.
Dans cette étude, nous présenterons des mobilités virtuelles, à savoir un projet « défis Internet, langues vivantes et villes jumelées » mené dans un autre établissement scolaire. Nous montrerons comment ce projet, par opposition au chat et au forum pratiqués par les élèves, peut être centré sur la découverte des réalités scolaires, socio-économiques, culturelles, linguistiques de son propre pays et du pays de l’autre et donner à cette communication interculturelle toute sa portée éducative et pédagogique.
Nous montrerons également comment un tel projet peut développer de façon active et innovante, la citoyenneté et la pratique des langues vivantes et générer à l’aide de défis croisés, une réflexion sur sa propre réalité et la réalité de l’autre.
De la comparaison de ces deux études portant sur les mobilités physiques et virtuelles européennes et internationales, menées dans deux établissements français du secondaire pourraient se dégager des réflexions visant une meilleure connaissance des projets européens et internationaux et la contribution de ces projets innovants à l’ouverture européenne et internationale dans la perspective d’une meilleure justice sociale à l’école.
3. L'Education interculturelle en Europe
Intervenant : Elisabeth REGNAULT, maître de conférences, Université Louis Pasteur, Strasbourg, France, Vice-Présidente de l’AFDECE.
Les sociétés européennes proposent des modèles d'intégration qui reposent sur les philosophies suivantes :
* L'universalisme propose une égalité entre les individus dans la similitude. Dès lors, la société d'accueil permettra à tout migrant d'acquérir la nationalité du pays et de bénéficier, à partir de là, des mêmes droits civiques que les natifs.
* Le différentialisme envisage davantage l'égalité entre les individus dans la différence. La société d'accueil ne permettra pas à tout migrant d'acquérir la nationalité du pays. Par contre, le droit à la différence culturelle est reconnu sans accès à la naturalisation. Cependant l'universalisme ne reconnaît pas l'existence de communautés culturelles et a tendance à nier, par conséquent, la discrimination. Le différentialisme a tendance à séparer les communautés entre elles sans permettre la rencontre.
L'Union européenne a repéré "des bonnes pratiques" en éducation interculturelle dans certains pays européens qui réalisent un compromis entre les deux traditions.
Il s'agit pour les migrants et leurs enfants, à la fois :
* d'une reconnaissance du droit à la différence par l'obtention des droits civiques sans lien avec la nationalité et d'une reconnaissance, dans l'espace scolaire, des particularismes culturels et linguistiques (différentialisme) ;
* d'une possibilité d'obtenir la nationalité du pays d'accueil sans référence au droit du sang et de réunir tous les enfants grâce à une éducation interculturelle centrée sur des valeurs communes (universalisme).
Selon les traditions de chaque pays, on peut opter pour une éducation interculturelle :
* qui ne sépare pas les enfants selon les langues maternelles mais les réunit sur des contenus culturels et linguistiques et qui concernent tous les enfants d'une même classe (France, Luxembourg) ;
* qui séparent les enfants selon les langues en proposant un bilinguisme entre la langue maternelle et la langue d'accueil qui devient une langue seconde. Ce bilinguisme peut s'adresser à des enfants non concernés par la langue maternelle (Italie, Suède, Pays-Bas) ;
* qui séparent les enfants selon les langues maternelles. Seuls ces enfants sont concernés (Finlande).
La pédagogie interculturelle doit être accompagnée d'un travail de communication interculturelle entre les personnes de la communauté éducative, voire de la société toute entière, afin de lutter contre les stéréotypes et la discrimination.
4. L’apprentissage précoce des langues : des pratiques sociologiquement et politiquement marquées.
Intervenante : Dominique GROUX, professeur des universités, IUFM de Versailles, laboratoire CRISE, Université de Paris 10 Nanterre, Présidente d’honneur de l’AFDECE.
De nombreux pays ont fait le choix d’un enseignement des langues étrangères au niveau primaire, voire pré-primaire. Il existe, dans le monde, une grande diversité de curricula qui proposent un apprentissage des langues plus ou moins intensif et plus ou moins tôt dans le cursus. Ces curricula correspondent à des choix pédagogiques différents : sensibilisation à la diversité des langues et des cultures (projet européen Evlang), initiation à une langue étrangère (Enseignement d’initiation aux langues étrangères en France), bilinguisme institutionnel (Luxembourg, Liban, Maroc)… Mais ces options pédagogiques ne sont pas neutres. Elles sont le produit de choix politiques. Elles sont aussi sociologiquement discriminantes. En effet, on sait qu’une grande maîtrise de la langue maternelle et, par extension, des langues étrangères, confère à ses locuteurs un pouvoir symbolique fort, comme le rappelle Bourdieu dans son livre Ce que parler veut dire, L’économie des échanges linguistiques. Il n’est pas neutre de proposer un type d’apprentissage des langues plutôt qu’un autre. A quel type de population s’adressent les différentes formes d’apprentissage ? Peut-on établir une corrélation entre le caractère plus ou moins intensif de l’apprentissage d’une langue et les types sociologiques de population à qui il s’adresse ? S’il existe réellement des propositions différentes en fonction des publics, ceci témoigne d’une inégalité de traitement des élèves qu’on peut à juste titre qualifier d’injustice sociale.
Nous étudierons les différentes formes d’apprentissage des langues dans certains pays (contrastés) et à l’intérieur même de ces pays (corrélation entre enseignements bilingues et écoles privées par exemple, choix d’une éducation bilingue à des fins politiques, en particulier de reconnaissance identitaire). Nous proposerons une grille de classement de ces formes d’enseignement précoce des langues étrangères en fonction de critères sociologiques et de choix politiques.
5. Pour une éducation à la violence et au conflit à l’école
Intervenant : Jacques PAIN, professeur de Sciences de l’éducation, Laboratoire Éducation et Formation, responsable du secteur « Crise. École. Terrains sensibles », Paris X Université, Nanterre.
Centré depuis trente ans sur les questions pour nous conjointes de violence et d’éducation, dans le champ éducatif et plus particulièrement à l’école, nous voudrions rassembler ici certaines de nos recherches et de nos publications.
Nous situerons les notions « internationales » de violence, de conflit, et d’éducation à la paix, en reprenant notre contribution à l’exposition mondiale de 2001 à Genève (cf. le Livre de la PAIX, musée d’ethnographie).
Nous montrerons que c’est en pensant la violence dans une échelle sociale où l’école a son rôle et sa responsabilité de formation, que nous pourrons construire une pédagogie de prévention des violences, et de ce que nous avons nommé les « violences d’attitude ».
Cette pédagogie de la prévention est une pédagogie active du conflit, conflit construit, dirigé, réglé, où la classe et l’école elle-même sont les lieux de cet enseignement éducatif « complémentaire ».
C’est en pratiquant cette éducation à la violence et au conflit en première ligne éducative et institutionnelle, dans et par l’école, que nous éduquerons l’être humain aux relations et à une société humaines.
L’école reste à penser autrement, dans une mondialisation contrôlée par l’éducation, autant que faire se peut. Il y a des convergences internationales qui permettent de le penser possible.
6. Vivre ensemble : démocratie d’apprentissage
Intervenant : Hervé CELLIER, Maître de conférences, laboratoire Crise, Université Paris X Nanterre, France.
L’éducation civique en Europe s’inscrit dans une conjoncture particulière : celle des violences scolaires. Elle exprime en profondeur une interrogation des sociétés civiles sur les valeurs que transmet l’école.
Toutefois la question des modalités d’apprentissage reste insuffisamment posée. Les sociétés postmorales confient aux enseignants la redoutable tâche de transmettre un enseignement dont le contenu est lourdement chargé d’idéologie.
Ainsi, le concept d’éducation à la citoyenneté ne peut souffrir d’être assimilé à un âge d’or mythique de sociétés révolues. Conséquemment, les missions des enseignants ne peuvent s’envisager qu’après une analyse du contexte dans lequel elles s’exercent.
Un nouvelle interrogation apparaît : quelles sont les conditions du vivre ensemble à l’école ?
La démocratie d’apprentissage se trouve alors proposée avec ses exigences incontournables: l’application des principes de droit, une pédagogie de l’apprentissage, une éthique des enseignants.
Dans un contexte où les relations entre enseignants et enseignés sont en crise, la démocratie d’apprentissage revient à considérer les enfants comme une ressource.
Comment éduquer démocratiquement à la démocratie c'est-à-dire dans un contexte de justice et de réciprocité des valeurs devient la question fondamentale posée aux pédagogues.
7. Pour une nouvelle approche du monde hispanique grâce aux TIC : un défi en formation d’enseignants de langue
Intervenante : Veronica PUGIBET, maître de conférences IUFM de Paris, laboratoire ENS Lettres et Sciences humaines Lyon ICAR UMR 5191 Sociolinguistique et apprentissages Analyse et usages des supports multimédias.
Traditionnellement dans les cours de langue on présente l’Autre en mettant en avant une culture officielle, académique et dominante. Si désormais les divers pays du monde hispanique figurent dans les programmes officiels de l’apprentissage de l’espagnol en France, l’approche qui en est proposée demeure stéréotypée, figeant l’autre dans un monde immuable.
Former de futurs enseignants de langue espagnole qui, avec l’ouverture des frontières et les nouvelles mobilités, sont chaque année plus nombreux à être d’origine hispanophone est un nouveau défi. Car qui dit hispanophone ne veut pas dire distanciation par rapport à sa culture (ses cultures) d’origine. En effet, les préjugés et stéréotypes qui plongent dans l’affectif ont la vie dure tant chez les hispanophones que chez les jeunes enseignants francophones.
Aussi une formation sur l’internet nous apparaît désormais indispensable pour découvrir et se confronter à l’Autre dans sa diversité, sa spécificité, son identité. Nous présenterons les étapes de ce type de formation : démarche guidée bien sûr, privilégiant le travail collaboratif et la confrontation avec d’autres interlocuteurs sur la toile. Il importe de se rendre compte de ce qui fonde une culture, les codes qui la régissent, ceci dépassant forcément le linguistique : la langue espagnole n’est pas synonyme de patrimoine national, culturel, social, etc. Et pourtant à l’ère de la globalisation, ces jeunes enseignants doivent aussi prendre conscience de ce qui pourrait constituer une véritable identité hispanique au-delà des clichés réducteurs.
C’est à l’institution qu’il revient de former dans cet esprit ses futurs enseignants de langue faute de quoi seuls les héritiers au sens de Bourdieu seront à même de faire preuve d’objectivation et de distanciation vis-à-vis de leur(s) culture(s) d’origine et des culture(s) nouvelle(s), parvenant ainsi non seulement à une maîtrise de la langue de l’autre mais surtout à une véritable compétence culturelle dépassant largement la culture académique donnée comme suffisante pour les dominés et renforçant la discrimination sociale.
CONGRES, COLLOQUES, SEMINAIRES
1./ Troisième conférence mondiale sur la violence à l'école:
Violence à l'école, politiques publiques et inclusion des jeunes
Du 30-31 et 1 juin 2005 * Rio de Janeiro * BRESIL
Observatoire International de la Violence à l'école
LIENS INTERNET
www.unesco.org.br
www.ulaval.ca/crires
www.preventionviolence.ca
CONTACTS PERTINENTS
Présidence de la Confèrence :
Éric Debarbieux Directeur Observatoire International de la Violence scolaire
Miriam Abramovay Observatoire Brésilien de la violence scolaire
Égide Royer, Directeur Réseau canadien pour la prévention de la violence à l'école
CONTACT A L'UNESCO
Marlova Noleto Directrice Technique du Bureau de l'UNESCO au Brésil
Secrétariat de la Conférence / Desk of the Conference
Courriel/e.mail: <mailto:conference.violence@unesco.org.br> conference.violence@unesco.org.br
COMITÉ SCIENTIFIQUE
Abramovay, Miriam
Sociologie, Observatório de Violências nas Escolas, Universidade Católica de Brasilia, Brésil
Beaumont, Claire
Directrice scientifique du Réseau canadien pour la prévention de la violence à l'école, Faculté d'éducation, Université de Sherbrooke, Canada
Blaya, Catherine
Sociologie et sciences de l'éducation, Directrice de l'Observatoire européen de la violence scolaire, Université de Bordeaux 2 et IUFM d'Aquitaine, France
Cowie Helen
Psychologie, Director of the UK Observatory for the Promotion of Non-Violence, University of Surrey, Guildford, U.K.
Debarbieux, Eric
Directeur observatoire international de la violence scolaire, Bordeaux France et UNESCO Brésil.
Farrington, David P.
Criminology, Cambridge University, U.K.
Fortin, Laurier
Psychoéducation, Université de Sherbrooke, Canada
Funk, Walter
Institut fuer empirische Soziologie an der Friedrich-Alexander Universitaet Erlangen-Nurenberg, Germany
Furlan, Alfredo
Pédagogie, Facultad de Estudios Superiores Iztacala. Universidad Nacional Autónoma de México, Mexique
Galand Benoit
Sciences de l'éducation, Université Louvain La Neuve, Belgique
Gerler, Edwin
Sciences de l'éducation, North Carolina State University, USA
Hayden, Carol
Criminologie, Université de Portsmouth, U.K.
Henriques, Ricardo
Economia, Brasil
Lompo, Joseph Dougoudia
Sciences de l'éducation, Doctorant, Représentant des étudiants, Burkina Fasso
Morita, Yojhi
Sociology, Osaka Shoin University, Japon
Morrison, Brenda
Center for Restorative Justice, Research School of Social Sciences, Australian National University and University of Pensylvannie, USA
Oesselmann, Dirk Jurgen
Education, Universidade da Amazônia / UNAMA, Brésil
Ortega, Rosário
Psychologie, Cordoba University, Espagne
Paquin, Maryse
Faculté d'Education, Ottawa, Canada
Prina, Franco
Sociologie, Université de Turin, Italie
Royer, Egide
Faculté des Sciences de l'Education, professeur, Directeur du Réseau canadien pour la prévention de la violence à l'école, Université Laval, Canada.
Steffgen, Georges
Psychologie, Université du Luxembourg, Luxembourg
Zeron Rodriguez, Ana
Sociología de la educación, doctorante, representante de los estudiantes, Pontificia Universidad Católica de Chile, Chili
Après le succès de la première confèrence sur la violence à l'école organisée à Paris en 2001 (600 participants, 25 pays), puis de celle de Québec en 2003 (700 participants, 35 pays), notre comité scientifique international est hereux de vous inviter à proposer une communication pour la troisième conférence mondiale qui se tiendra à Rio de Janeiro en 2005.
Ces conférences mondiales s'inscrivent dans une large fédération internationale de chercheurs de toutes disciplines. Cette fédération est visible dans la continuité des conférences mondiales, puisqu'après celle de Rio seront organisées en 2007 à Londres et en 2009 à Ottawa les quatrième et cinquième confèrences mondiales. La structuration d'observatoires internationaux et nationaux est aussi preuve du dynamisme de cette fédération. Les conférences mondiales deviennent ainsi un rendez-vous scientifique de haut niveau, incontournable pour ceux qui s'intéressent à la problématique de la violence à l'école.
Le choix du Brésil pour organiser cette troisième conférence est hautement symbolique d'une volonté de renforcer le dialogue scientifique entre pays du Sud et pays du Nord, pour une meilleure connaissance réciproque des problèmes rencontrés, des études réalisées et des programmes et politiques mis en place. La violence en milieu scolaire apparaît comme un problème global, que nous devons étudier internationalement, autant dans ses causes que dans les stratégies visant à y faire face. Cette internationalisation des échanges sera équilibrée : nul pays ne possède de solution miraculeuse et universelle et l'adaptation aux conditions locales est une nécessité. C'est aussi pourquoi le fort partenariat noué entre les divers Observatoires de la violence et l'UNESCO au Brésil, de longue date impliquée dans les recherches et les programmes contre la violence à l'école, est aussi fort et garant de cet équilibre international.
Lieu de la confèrence
La conférence se tiendra à l'Hotel Gloria, lieu particulièrement agréable et adapté, avec une vue magnifique sur la baie de Rio. Les conditions de travail et de logement seront optimales, et d'un côut extrêmement raisonnable. Les congressistes pourront sans problèmes venir en famille s'il le désirent. Le climat de Rio en juin, saison hivernale, reste très agréable, sans chaleur accablante ni fraîcheur excessive et Rio reste... une des plus belles villes du monde. Pour de plus amples renseignements sur le lieu de la confèrence: <http://www.hotelgloriario.com.br> www.hotelgloriario.com.br
APPEL À COMMUNICATIONS
Nous invitons les chercheurs préoccupés par la violence à l'école à nous proposer des communications portant sur cette problématique. Cette conférence mondiale se veut multidisciplinaire. Elle peut concerner aussi bien l'éducation que la sécurité, la santé publique que l'analyse sociale et politique. Elle sollicite des contributions pouvant être reliées, à titre indicatif, aux thèmes suivants:
1: Violence, exclusion scolaire et inégalités sociales
2: Définition, description, et prévalence du phénomène
3: Modèles théoriques et développements méthodologiques
4: Programmes efficaces et pratiques exemplaires
5: Familles, écoles, communautés, collaborations institutionnelles
6: Comparaisons internationales
7: Etiologie de la violence à l'école
8: Formation des personnels
Langues officielles de la confèrence
Les langues utilisées pendant la conférence seront le français, l'anglais, le portugais et l'espagnol. Un service d'interprétation simultanée sera offert lors des sessions plénières.
SOUMISSION DES COMMUNICATIONS
Les communications pourront être proposées sous deux formes:
- Présentation orale (45 min, dont 15 minutes de débat) à l'intérieur du symposium thématique.
- Présentation par affiche avec périodes d'échange avec les participants.
Les propositions de communications doivent parvenir au Comité par courrier électronique <mailto:conference.violence@unesco.org.br> conference.violence@unesco.org.br.
PRÉSENTATION DE VOTRE PROPOSITION DE COMMUNICATION
- Celle-ci doit être soumise par un fichier Microsoft Word 6.0.
- Inscrire d'abord le titre de votre présentation.
- Inscrire le nom des auteurs et leur affiliation (soulignez le nom de l'auteur principal, l'auteur principal devra obligatoirement présenter ui-même sa communication).
- Inscrire le type de votre présentation (orale ou affiche).
- Indiquer parmi les choix de thèmes mentionnés plus haut, le numéro de celui correspondant le mieux à votre proposition.
- Votre proposition de communication ne doit pas excéder 300 mots Elle peut être rédigée en anglais, en français, en espagnol ou en portugais.
- Indiquer votre adresse courriel à la fin de votre présentation de même que votre adresse complète, numéros de téléphone et de télécopieur.
EVALUATION DE VOTRE PROPOSITION:
- Votre proposition sera évaluée en aveugle par deux membres du comité scientifique, avec décison finale par la session plénière de ce comité. Personne ne pourra examiner une demande émanant de ses propres réseaux.
- Aucune méthodologie ne sera privilégiée, mais il est conseillé de bien décrire les opérations de recherche effectuée et les échantillons (ou les données) qui appuient la proposition. Les communications décrivant des programmes devront décrire les processus d'évaluation.
DATES À RETENIR
1er septembre 2004
Date limite pour soumettre des propositions de communications
15 octobre 2004
Communication de la décision du Comité scientifique
15 novembre 2004
Envoi du programme préliminaire, de la fiche d'inscription et de la fiche d'hôtel
2. / Bulgarian Comparative Education Society Conference 2005
3rd International Conference on Comparative Education in Teacher Training
18-22 April 2005 - Sofia, Bulgaria
Date limite: 1er décembre 2004
Contacts
Nikolay Popov <mailto:npopov@fnpp.uni-sofia.bg>
Website: http://edcollege.ucf.edu/cett/
Remarque
La Bulgarian Comparative Education Society est comme l'AFEC, membre du Conseil mondial des associations d'éducation comparée.
Call for papers
Participants are invited to submit papers.
According to the tradition established in the 1st and 2nd conferences, all papers will be published in a book before the beginning of the conference. Each participant will receive a free copy of the book.
Papers should be written in English in a Word for Windows format, containing up to 2500 words, and sent by e-mail as Word attachments by 1 December 2004 to: <mailto:npopov@fnpp.uni-sofia.bg>
About the conference
Goal and objectives
The overall goal of the conference is to focus academic discussions on the impact and role of Comparative Education in teacher training. The conference objectives are: (1) to develop linkages with colleagues who teach Comparative Education in various teacher education programs at universities, colleges, and institutes around the world; (2) to define problems, face challenges and outline prospects for the development of Comparative Education; (3) to examine different approaches to the role of Comparative Education as a science, research methodology, and academic discipline.
Conference format
The Conference is purposefully planned to be a small but high-quality international event. The maximum number of participants is up to 35. This small conference format aims to give participants a friendly, homely and cozy environment providing excellent opportunities for presentations and discussions.
The organizer
The Bulgarian Comparative Education Society (BCES) is the organizer of the conference. Founded in Sofia in 1991, the BCES has been a constituent member-society of the World Council of Comparative Education Societies since 1992. The BCES keeps regular communication with the WCCES Secretariat and many member-societies.
Conference chairs
Assoc. Prof. Dr. Nikolay Popov (Chairman, Bulgarian Comparative Education Society, Sofia University)
Prof. Dr. Georgi Bishkov (Sofia University)
Keynote speakers
Prof. Dr. Karen Biraimah (University of Central Florida, USA, Past-President of CIES)
Other keynote speakers‚ names will be added.
Sections
1. Problems, challenges and trends in Comparative Education as a teacher training discipline
2. Curricula, innovations and new strategies in teacher training
3. History of Comparative Education as a teacher training discipline
Language and equipment
The Conference language is English. All presentations and discussions are in English. Internet connection, overhead projector (for transparencies) and digital projector (for PowerPoint presentations) are available.
Deadlines:
Deadline for submitting papers --> 1 December 2004
Deadline for early registration --> 1 December 2004
Deadline for late registration -->15 February 2005
Contact Person
Assoc. Prof. Dr. Nikolay Popov, Dr.Habil.
Chairman of the Bulgarian Comparative Education Society
Sofia University
Faculty of Primary and Preschool Education
Blvd Shipchenski prohod 69 A
1574 Sofia, Bulgaria
tel: (+359 2) 97 06 240; fax: (+359 2) 72 23 21
e-mail: <mailto:npopov@fnpp.uni-sofia.bg>
3. / Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)
Les villes du Sud : dynamiques, diversités
et enjeux démographiques et sociaux
21-24 novembre 2005 à Cotonou (Bénin)
Date-limite: 30 septembre 2004
Contacts
Richard Marcoux <mailto:info@demographie.auf.org>
Khalef Boulkroune <mailto:khalef.boulkroune@auf.org>
http://www.auf.org/programmes/appel_offre.html?id=1537&programme=2
L'Agence universitaire de la Francophonie lance un appel à communications dans le cadre des Journées scientifiques de son réseau de chercheurs en démographie. Cet appel s'adresse aux chercheurs, aux équipes ou aux départements universitaires de recherche travaillant sur "les villes du Sud : dynamiques, diversités et enjeux démographiques et sociaux". Les Journées scientifiques se dérouleront du 21 au 24 novembre 2005 à Cotonou (Bénin).
Journées scientifiques du réseau
Le monde en développement s'urbanise, dans son ensemble, rapidement. En 2015, il y aura 21 mégalopoles de plus de 10 millions d'habitants. 17 seront situées dans des pays en voie de développement. Plus de la moitié de la population mondiale vivra en ville. Ce processus d'urbanisation est certes variable mais universel. Une grande partie de la croissance démographique qui se produira au cours des 30 prochaines années aura lieu dans les zones urbaines du Sud.
Cette croissance urbaine a déjà et aura encore de nombreuses conséquences sociales, économiques et démographiques. En effet, la ville est généralement perçue comme porteuse de transitions: sociales (éducation, emploi, statut de la femme), politiques, culturelles, et démographiques (transition de la fécondité et de la mortalité). La croissance urbaine est également souvent considérée comme un moteur du développement économique. Par ailleurs, elle s'accompagne aussi de plusieurs problèmes socio-économiques qui conduisent à de nouvelles formes de pauvreté: emploi, logement, accès aux services sociaux de base, etc. Les stratégies de survie des individus, des ménages et des groupes sociaux dans les villes se diversifient alors et se complexifient.
Les travaux des Journées scientifiques s'articuleront autour de 8 thèmes :
- la ville : la clé du changement social et démographique?
- les systèmes d'informations urbains
- les nouvelles dynamiques démographiques urbaines
- le genre, la sexualité et la fécondité : de nouveaux modèles?
- les migrants dans la ville et leur rapport au logement
- la pauvreté et les populations vulnérables
- les inégalités face à l'éducation
- les inégalités face à la santé
Répondre à l'appel
1- Document de présentation pour déposer une proposition de communication
http://www.auf.org/documents/doc/auf-reseau-demographie-arr-pres-2004-05.doc
2- Projet de collaboration
http://www.auf.org/documents/doc/auf-reseau-demographie-arr-form-2004-05.doc
3- Fiche de renseignement personnel
http://www.auf.org/documents/doc/auf-reseau-demographie-arr-fiche-2004-05.doc
==> Problème pour télécharger?
Télécharger en un seul fichier (format .zip) contenant les 3 documents (format .doc) nécessaires pour répondre à l'appel :
http://www.auf.org/documents/zip/auf-reseau-demographie-arr-2004-05.zip
Renseignements complémentaires
- Richard MARCOUX
Coordonnateur du Réseau Démographie
Secrétariat du Réseau Démographie de l'AUF
Département de sociologie
Université Laval
Québec, QC,
Canada G1K 7P4
Tél.: (418) 656-2131 poste 3896
Fax.: (418) 656-7390
<mailto:info@demographie.auf.org>
- Khalef BOULKROUNE
Agence universitaire de la Francophonie
Programme "Développement et environnement"
4, Place de la Sorbonne
75005 Paris
France
<mailto:khalef.boulkroune@auf.org>
OUVRAGES
1. / Marie J. Myers « Modalités d'apprentissage d'une langue seconde » Deboeck-Duculot, 2004
Contacts
Marie J. Myers <mailto:myersmj@educ.queensu.ca>
http://universite.deboeck.com/livre/?GCOI=28011100365530
Présentation
Cet ouvrage présente une intégration nouvelle des connaissances théoriques relatives à l'apprentissage des langues tenant compte à la fois du savoir être, des savoir-faire et des savoirs.
Parmi les questions suivantes y sont abordées:
- Comment appréhender la langue de l'autre ?
- Comment se font les représentations interculturelles ?
- Comment accéder à la compétence stratégique adéquate ?
- Comment aiguiser ses habiletés ?
On examine les procédés utilisés jusqu'à présent et on montre comment choisir des perspectives différentes afin de trouver l'équilibre pour un apprentissage plus performant chez un individu donné.
Des exemples et des formulations de stratégies visent à guider le cheminement des lecteurs démontrant la nécessité chez les apprenants de se mettre à anticiper les attentes de leurs interlocuteurs et de se laisser imprégner par les nouveaux apprentissages impliqués.
La prise de conscience d'éléments contextuels et co-textuels est examinée dans le sens qu'elle sous-tend des connaissances culturelles, historiques, celles de non-dits et d'implicites tenant à la fois du filtre culturel de la première culture et de la culture de la deuxième langue.
Certains recours à la technologie de pointe sont recommandés.
Références
Collection: Champs linguistiques
Editeur: Duculot-Deboeck
Prix: 23,50 EUR
Format Version papier
ISBN 2-8011-1318-2 / ISSN 1374-089X
Nb pages 168
Adresse de l'éditeur
Tous pays (sauf la France)
Accès+
Fond Jean-Pâques, 4
B-1348 Louvain-la-Neuve - Belgique
e-mail: <mailto:acces+cde@deboeck.be>
Tél.: +32-(0)10-48 25 00
Fax: +32-(0)10-48 25 19
France
De Boeck Diffusion
5-7 rue de la Gare
92130 Issy-les-Moulineaux
Tél : +33 (0)1 41 90 66 66
Fax : +33 (0)1 41 90 66 67
Bulletin d'adhésion 2005
(du 01.01.05 au 31.12.05)
à retourner à l’AFDECE,
CIEP, 1 avenue Léon Journault, 92310 SèvresNom...............................................……………………...
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Fonction............................................……………………
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Adresse professionnelle.........................………………...
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